L’accueil

Le métier de tatoueur, il est né pour moi en me faisant tatouer.
Plaisir du symbole qu’on grave à jamais, j’aime bien.

Ça a été des rencontres avec des tatoueurs, longues parfois lorsque le tatouage est grand. J’ai d’ailleurs beaucoup appris de ce métier en parlant avec eux et en les observant.

L’observation est une qualité pour le dessinateur, j’ai toujours aimé dessiner. Des personnages style BD, paysages, portrait pour le plaisir, des ponts, des barrages etc. pour le travail plus tard.

La peinture aussi, peut–être pas vraiment comme vous l’imaginez. Premiers pas dans le monde du travail, j’ai peint un peu tout et n’importe quoi. Voitures, bateaux, peinture industriel, maisons, meubles, faux–bois, faux–marbres, peinture sur soie… Le Picasso de l’intérim !

Puis passage par la case «retour aux études», j’aurais peut–être du moins dessiner pendant les cours, et j’entame une longue carrière de dessinateur dans l’ouvrage d’art et le génie–civil précédé de quelques piges en infographie.

Pas mal d’expériences où j’ai travaillé la colorimétrie, le dessin assisté par ordinateur, la minutie de la peinture, en gros pas mal de choses que j’utilise aujourd’hui dans mon métier de tatoueur.